La micro-République de Saint-Marin est au bord du gouffre
Par Armelle Bohineust Mis à jour le 07/09/2018 à 21:17 Publié le 07/09/2018 à 19:39
Le minuscule État du centre de l’Italie pourrait appeler le FMI à l’aide pour diversifier ses revenus et sauver son économie.
Pour beaucoup, Saint-Marin est d’abord un Grand Prix automobile qui se déroulait dans la plaine d’Imola, où Ayrton Senna a trouvé la mort en 1994. La petite enclave montagneuse de 61 km2 située à proximité de l’Adriatique est aussi, depuis des décennies, la coqueluche des collectionneurs de timbres.
Aujourd’hui, la République qui a adopté sa Constitution en 1600 et figure parmi les cinq plus petits États au monde, est surtout un ex-paradis fiscal en déroute. Au point que les « capitaines régents » qui la dirigent envisagent de demander 300 millions d’euros au FMI (Fonds monétaire international). Le dialogue est engagé depuis plus d’un an avec l’institution de Washington. « Une demande d’aide officielle » pourrait lui être soumise dans les prochaines semaines, ont indiqué des proches du dossier.
Saint-Marin ne compte que 34.000 habitants, mais il abrite six banques qui croulent sous les créances douteuses. … Lire la suite.