En Turquie, les peines de prison de journalistes du quotidien d’opposition « Cumhuriyet » confirmées en appel
International
Turquie
En Turquie, les peines de prison de journalistes du quotidien d’opposition « Cumhuriyet » confirmées en appel
Accusés d’avoir aidé des « organisations terroristes », ils avaient été condamnés en avril 2018 à des peines allant de deux ans et demi à plus de huit ans de prison.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 16h24
Leur procès est devenu le symbole des atteintes à la liberté de la presse sous Recep Tayyip Erdogan. Un tribunal turc a confirmé en appel, mardi 19 février, des peines de prison ferme contre d’anciens journalistes du quotidien d’opposition Cumhuriyet, rejetant ainsi leurs recours après leur condamnation en première instance l’an dernier.
Accusés d’avoir aidé des « organisations terroristes », ils avaient été condamnés en avril 2018 à des peines allant de deux ans et demi à plus de huit ans de prison. Leur procès, très suivi à l’étranger, avait suscité les critiques de pays occidentaux et de défenseurs des libertés.
Après cette décision, les ex-collaborateurs de Cumhuriyet condamnés à des peines de prison supérieures à cinq ans peuvent encore saisir la Cour de cassation. C’est le cas notamment de l’ex-patron du journal Akin Atalay ou de l’ancien rédacteur en chef Murat Sabuncu. En revanche, selon Cumhuriyet, six anciens collaborateurs condamnés à moins de cinq ans de prison devront retourner derrière les barreaux pour purger le reste de leur peine.
« Je vois le chemin de la prison qui s’ouvre une nouvelle fois »
C’est le cas notamment du caricaturiste Musa Kart. Comme la plupart de ses anciens collègues condamnés l’an dernier, il avait été remis en liberté provisoire pendant le procès, et laissé libre dans l’attente de la procédure en appel. Lire la suite.
paradisfj.info
Articles de cet auteur
- RSF interpelle 10 multinationales opérant en Birmanie au profit de la junte militaire
- Soupçons de blanchiment : la banque néerlandaise ABN Amro va verser 480 M d’euros pour solder des poursuites
- L’homme d’affaires Arnaud Mimran mis en examen pour un « assassinat » en 2011 et un « meurtre » en 2010
- Affaire Riad Salamé : jeu de ping-pong entre Berne et Beyrouth
- Pourquoi Riad Salamé déclenche la fureur des Libanais
- [...]
fr
Alliés de la lutte contre les PFJ
Les médias
?