Dubaï Papers : Les dessous de l’arnaque au fisc belge

Jeudi 12 décembre 2019

Dubaï Papers : Les dessous de l’arnaque au fisc belge

Frédéric Loore | Publié le 11 décembre 2019 | Mis à jour le 11 décembre 2019

Un mafieux russe, une femme d’affaires belge cachée derrière une offshore panaméenne, des hommes de paille et des rabatteurs de clients actifs en Belgique… Paris Match poursuit son exploration des « Dubaï Papers », l’énorme « leak » financier dévoilé l’année dernière par l’Obs.

Au cœur des révélations, le groupe Helin du prince Henri de Croÿ (HdC), vaste réseau soupçonné de pratiquer la fraude fiscale et le blanchiment de capitaux depuis l’émirat arabe de Ras al-Khaimah, où il s’est implanté en 2009. Présumé innocent, HdC est désormais visé par des enquêtes en Belgique, en France et en Suisse.

Paris Match poursuit son exploration du versant belge des « Dubaï Papers ». Parmi les fichiers éventés, on trouve un mécanisme de blanchiment d’actifs. Cela concerne l’offshore panaméenne « Vandalia Investment SA », au centre d’une opération qui a consisté à faire disparaître le bénéficiaire économique des fonds ayant notamment servi à acquérir, en 1988, un appartement de standing situé dans la commune d’Uccle.

Derrière un paravent constitué d’hommes de paille du groupe Helin pour servir de gestionnaires bidon, la véritable bénéficiaire économique et gestionnaire réelle de l’offshore panaméenne est une Belge, aujourd’hui âgée de 67 ans. Nous l’appellerons « Madame Chantal ». Au tout début de l’année 2010, après avoir profité durant un quart de siècle du climat fiscal très ensoleillé de la mer des Caraïbes, Vandalia a soudain été redomiciliée en Belgique avec l’aide d’Henri de Croÿ. Lire la suite.

Revenir en haut