Thomas Wiesel et les activistes du climat interpellent Credit Suisse
Cinq jours avant le procès genevois qui oppose un activiste du climat à Credit Suisse, le collectif BreakFree s’adresse à la banque en lui redemandant d’arrêter ses investissements dans les énergies fossiles. L’humoriste lausannois Thomas Wiesel a prêté sa voix à leur combat
Aïna Skjellaug Publié jeudi 13 février 2020 à 13:17, modifié jeudi 13 février 2020 à 14:29.
Entre les activistes du climat et Credit Suisse, les épisodes se succèdent et ne sont pas près de s’arrêter. Alors que le procureur vaudois fait appel à l’acquittement des 12 militants après l’occupation d’une succursale de la banque à Lausanne, à Genève, le procès qui oppose Credit Suisse à un activiste se tiendra mardi prochain devant le Tribunal de police. Le 13 octobre 2018, le jeune manifestant avait participé à une action symbolique « mains rouges », en posant ses mains remplies de peinture sur la façade du siège, façon de dénoncer les « investissements meurtriers » de la banque. A cinq jours du procès, une délégation est allée apporter au nouveau patron de Credit Suisse à Zurich le rapport du GIEC et un rapport « sur les méfaits de sa banque en matière d’énergies fossiles », accompagné, pour le clin d’œil humoristique, de la partition que jouait l’orchestre du Titanic lorsqu’il sombrait. Lire la suite.