Malte : un mercenaire en cale sèche
Malte : un mercenaire en cale sèche
Les indiscrets de l’Express
(26/07/07 - 20h10) Extradé en mai vers Malte, où il est jugé pour exportation illégale d’un chasseur Strikemaster au profit de l’aviation ivoirienne, le mercenaire français Jean-Jacques Fuentes demandera lors de la prochaine audience de son procès, le 2 août, un assouplissement du régime de liberté conditionnelle obtenu le 21 juin, contre une caution de 10 000 livres maltaises (24 000 euros), qui le contraint pour l’heure de demeurer à La Valette.
Recruté dès 2002 comme pilote instructeur par Abidjan, Fuentes avait été entendu en qualité de témoin avant son extradition par Florence Michon, juge d’instruction du tribunal aux armées de Paris, chargée de l’enquête sur la mort, le 6 novembre 2004, de neuf militaires français et d’un civil américain lors d’un raid aérien sur Bouaké. Opération dont l’intéressé jure avoir été "tenu à l’écart".
Avant son arrestation, à Bordeaux, l’ancien officier s’était rendu à quatre reprises en Côte d’Ivoire pour le compte d’un cabinet britannique, afin d’oeuvrer à la libération de Claude Dauphin et de Jean-Pierre Valentini, deux dirigeants de la société Trafigura, internés dans le cadre de l’affaire des déchets toxiques du cargo Probo Koala.
Il avait alors revu ses "amis et collègues", à commencer par le général Philippe Mangou, chef d’état-major de l’armée loyaliste.
Vincent Hugeux
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