En Birmanie, retour à la case critiques pour TotalEnergies

Vendredi 3 décembre 2021

Accueil / International / Asie Pacifique

Lettre ouverte

En Birmanie, retour à la case critiques pour TotalEnergies

Dans une lettre ouverte, près de 800 organisations internationales demandent au groupe pétrolier de « mettre fin à sa complicité avec la junte » et de cesser ses versements aux militaires. Une demande formulée également par le gouvernement d’unité nationale.

par Arnaud Vaulerin publié le 2 décembre 2021 à 18h51

Un rappel à des principes dix mois après le coup d’Etat en Birmanie. Dans une lettre ouverte argumentée, plus de 780 organisations internationales de la société civile et syndicats de travailleurs et d’étudiants, demandent à TotalEnergies de « mettre fin à sa complicité dans les crimes d’atrocité de la junte militaire birmane ». Ce courrier signé par près de 225 000 personnes a été adressé au PDG du groupe, Patrick Pouyanné, qui en avril, dans les colonnes du Journal du dimanche, assurait que le « respect des droits humains [était] au cœur de [leur] code de conduite et de [leurs] valeurs : le respect de l’autre [était] profondément ancré au sein de l’ADN de Total ». Avant d’évoquer dans cette tribune, les « dilemmes » auxquels était confrontée l’entreprise en Birmanie, où elle exploite depuis 1992 le gisement offshore de Yadana, à 60 kilomètres des côtes dans le golfe de Martaban. Lire la suite.

Revenir en haut