Dubaï, nouveau paradis fiscal pour sportifs

Lundi 11 juillet 2016 — Dernier ajout mardi 13 juin 2017

Dubaï, nouveau paradis fiscal pour sportifs

Pas d’impôt sur le revenu, pas d’impôt sur la fortune. De plus en plus de sportifs quittent la Suisse et Monaco pour le désert des émirats.

Par Ian Hamel, envoyé spécial à Dubaï Modifié le 10/07/2016 à 18:45 - Publié le 10/07/2016 à 16:39 | Le Point.fr

Lucas Pouille, 22 ans, qui a disputé son premier quart de finale en grand chelem à Wimbledon, n’a pas fait mystère de son lieu de résidence : il est domicilié à Dubaï. Les raisons ? Non seulement il fait beau et chaud toute l’année, mais le fisc local s’y montre particulièrement peu gourmand. Pas d’impôt sur le revenu, pas d’impôt sur la fortune, pas de TVA, et si vous montez une société, on ne vous réclame rien sur vos bénéfices, que vous pouvez rapatrier en toute quiétude. Bref, Dubaï est un paradis fiscal, encore fort peu connu, et qui ne souffre pas de la mauvaise réputation de Panama, des îles Caïmans ou des îles Vierges britanniques.

[…] Des tennismen, des golfeurs, des joueurs de poker

Bref, la Suisse avec son fameux forfait fiscal, qui attire les milliardaires tricolores et les meilleurs joueurs de tennis de l’Hexagone, peut se rhabiller. Dubaï a le vent en poupe. D’autant que la ville ne vous réclame pas une présence théorique de six mois et un jour, comme la Suisse. Deux jours seulement de séjour par an permettent de valider votre domicile ! C’est d’ailleurs un avocat suisse, d’origine tchèque, Yann Mrazek, qui s’est fait le champion des installations clé en main dans l’émirat, qu’il s’agisse de particuliers ou de sociétés. « Depuis dix ans, je gère une implantation par semaine. Avant, mes clients se seraient établis à Monaco. Aujourd’hui, ils choisissent Dubaï », assure ce géant de plus de deux mètres, ancien international de basket. Lire la suite.

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