Le talon d’Achille du capitalisme

Vendredi 25 juillet 2008 — Dernier ajout jeudi 24 juillet 2008

Le talon d’Achille du capitalisme- L’argent sale et comment renouveler le système d’économie de marché

Raymond W. Baker a des années d’expérience dans le commerce international. Aujourd’hui, il nous offre une analyse poussée et colorée d’exemples captivants qui décrivent les graves problèmes affligeant le système mondial du marché libre. Baker présente un survol fascinant des rouages des milieux criminel, terroriste ou commercial, où l’on fait circuler de l’argent sale dans le monde entier. Des procédés qui, par voie de conséquence, appauvrissent des milliards de personnes et corrompent l’idéal capitaliste du franc-jeu. Dans ce compte-rendu, l’auteur associe le secteur bancaire, le commerce, le droit, l’économie et la philosophie pour ériger une défense passionnée des mesures à prendre en vue de renouveler le mandat du capitalisme : universaliser la prospérité.

Pendant plus de quarante ans, dans plus de soixante pays, l’auteur a été témoin d’opérations illicites et corrompues au sein du système de marché libre, et des répercussions dévastatrices dans un grand nombre de nations fragilisées. Dans Le talon d’Achille du capitalisme, l’auteur, une sommité mondiale dans les domaines du blanchiment d’argent et des problèmes de développement international, vous entraîne sur un parcours captivant qui examine le système mondial de marché libre et révèle comment l’argent sale, la pauvreté et l’inégalité sont inextricablement liés.

S’inspirant de ses expériences en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Europe, Baker démontre comment les banques et les entreprises occidentales se servent de transactions délictueuses et font fi des lois lorsqu’elles gèrent plus d’un trillion en produits illicites chaque année. Il démontre aussi de quelle manière les gens d’affaires, les criminels et les kleptocrates mettent en œuvre les mêmes subterfuges pour déplacer l’argent - grâce aux prix de transfert, aux faux documents, aux sociétés-écrans, aux paradis fiscaux et aux autres ficelles du métier. En outre, il décrit l’impact funeste de ces stratégies sur les personnes, les institutions et les nations.

Peut-on y faire quelque chose ? Pour que le capitalisme réussisse à l’échelle internationale, il faut combattre l’illégalité endémique, réduire la disparité et refondre les structures étayant le marché libre sur des principes de justice mondiale. Le talon d’Achille du capitalisme nous offre un point de départ en ce sens.

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