Financement libyen de Sarkozy : Genève transmet des documents à Paris

Dimanche 31 décembre 2017

Financement libyen de Sarkozy : Genève transmet des documents à Paris

L’homme d’affaires Alexandre Djouhri, proche de l’ancien président, s’était opposé à ce que ses dossiers soient remis aux juges français. Il a été débouté.

De notre correspondant à Genève, Ian Hamel Publié le 31/12/2017 à 09:43 | Le Point.fr

Dans sa demande d’entraide aux autorités suisses, envoyée le 8 janvier 2014, le tribunal de grande instance de Paris n’avait pas joué petit bras. Non seulement il évoquait un éventuel financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy par des fonds libyens, à hauteur de 50 millions d’euros, mais le vice-président chargé de l’instruction parlait également de corruption active et passive, de trafic d’influence, de faux et usage de faux, d’abus de biens sociaux, de blanchiment et de recel. Le 23 février 2015, ce même tribunal demandait des « mesures probatoires complémentaires ».

Tout cela pour obtenir, le 24 mars 2015, une perquisition du domicile de l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, à Chêne-Bougeries, dans le canton de Genève. Le procureur genevois Jean-Bernard Schmid se rend également chez Wahib Nacer, longtemps chargé de la clientèle moyen-orientale au Crédit agricole de la cité de Calvin. Alexandre Djouhri, 58 ans, d’origine algérienne, proche de Nicolas Sarkozy et de Dominique de Villepin, apparaît, depuis le scandale Elf jusqu’au financement de la campagne de Nicolas Sarkozy, dans le secret des grandes affaires de la République, raconte un article de juillet 2015 du Point intitulé « Qui a peur de Monsieur Alexandre ? » Lire la suite.

Revenir en haut