« L’argent offshore clandestin corrompt la démocratie »

EDITO
Mardi 9 janvier 2024 — Dernier ajout dimanche 8 décembre 2024

Les économistes Simon Johnson et Daron Acemoglu dénoncent, dans une tribune au « Monde », le danger croissant des fonds secrets employés pour peser sur la vie politique. Pour enrayer ce phénomène, ils recommandent de sévir contre les paradis fiscaux.

Publié hier à 18h30

Partout sur la planète, les démocraties sont confrontées à deux graves menaces : une crise de légitimité et l’essor de régimes autoritaires de plus en plus agressifs. Ces deux phénomènes représentent un danger d’autant plus grand qu’ils sont liés par la dark money, « l’argent noir » [des fonds employés pour peser sur les élections et la vie politique, mais dont la source est inconnue] qui transite par des paradis fiscaux offshore et des juridictions qui pratiquent un secret financier excessif. Restreindre ces paradis fiscaux et exiger plus de transparence sur les flux financiers transfrontaliers doit devenir une priorité politique majeure pour tous les pays du G7 en 2024. Lire la suite.

PS : Les deux économistes auteurs de cette tribune ont reçu le prix Nobel d’économie en 2024.

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