Par Jérémie Baruch et Abdelhak El Idrissi Publié aujourd’hui à 05h45, modifié à 16h15
C’est l’histoire de deux gratte-ciel de verre et de béton baptisés « Act One » et « Act Two », en référence aux ballets en deux actes joués à l’opéra voisin. Hauts d’une cinquantaine d’étages, ils sont sortis de terre en 2022, dans un quartier de Dubaï que certains promoteurs locaux qualifient volontiers de « kilomètre carré le plus prestigieux du monde ».
Sols de marbre clair, larges balcons, salles de sport et piscines extérieures… Une grande partie des 778 appartements avaient été vendus avant même la construction. Une centaine de nationalités s’y côtoient aujourd’hui. Des Américains, des Chinois, des Saoudiens, des Pakistanais, et aussi une poignée de Français. Parmi ces derniers, certains sont des propriétaires au profil particulier, qui se sont fait remarquer en achetant des étages entiers. Il ne s’agit ni de footballeurs fortunés ni d’investisseurs classiques en quête de rentabilité : tous sont liés au trafic de drogue en France. Lire la suite.