Par Les Echos Publié le 3 janv. 2025 à 07:56 Mis à jour le 3 janv. 2025 à 08:02
Nouvelle étape dans la course judiciaire internationale contre Do Kwon. L’entrepreneur sud-coréen, extradé mardi du Montenegro, a été présenté jeudi à un juge fédéral de New York qui lui a signifié son inculpation pour fraude dans la gestion de la cryptomonnaie Terra. Mis en cause aux Etats-Unis, objet d’un mandat d’arrêt décerné par les autorités sud-coréennes, Do Kwon avait passé près d’un an en fuite avant son interpellation, en mars 2023, à l’aéroport de Podgorica (Montenegro). Do Kwon a plaidé non coupable devant un juge d’instruction américain, Robert Lehrburger, à Manhattan. Par l’intermédiaire de son avocat, il a accepté d’être détenu sans caution.
Lancé en 2020, le Terra, aussi appelé TerraUSD ou UST, était présenté comme un « stablecoin », c’est-à-dire une devise numérique dont le cours était théoriquement arrimé à une devise classique, en l’occurrence le dollar. Mais à la différence d’autres monnaies électroniques de ce type, comme le Tether ou l’USDC, le produit de la vente de Terra n’a pas été placé dans des actifs sûrs, comme du numéraire ou des obligations d’Etat, susceptibles d’être récupérés rapidement en cas de problème. Terraform Labs, l’entreprise fondée par Do Kwon, faisait reposer la valeur du Terra sur un algorithme. Lire la suite.