Des banques françaises tirent profit de l’exploitation polluante du pétrole et du gaz en Amazonie

Dimanche 12 janvier 2025

Au mépris de leurs engagements écologiques, les groupes Crédit agricole, BNP Paribas et BPCE investissent en toute discrétion dans des multinationales des énergies fossiles accusées de pollution en Amazonie, révèle une enquête de Disclose, en partenariat avec France 24, RFI et le Pulitzer Center. Ces investissements rapportent chaque année aux banques françaises plus de 45 millions d’euros.

9 janvier 2025

Élevage bovin, culture du soja, ruée vers l’or… Le lien entre ces activités économiques et la déforestation de l’Amazonie est largement documenté.

[…] Notre nouvelle enquête, avec France 24, la radio RFI et le soutien duRainforest Investigations Network, éclaire une autre activité destructrice pour l’Amazonie : l’industrie pétrogazière. On le sait moins, mais au fin fond de l’Amazonie péruvienne et colombienne, de puissantes multinationales des hydrocarbures s’activent pour en extraire du gaz et du pétrole. Ces énergies fossiles sont ensuite transportées dans d’immenses pipelines qui lacèrent le territoire et modifient ses écosystèmes. Ces firmes s’appellent notamment Repsol ou Ecopetrol. Et dans leur volonté de tirer profit des gisements amazoniens, elles peuvent compter sur le soutien des principaux groupes bancaires français. À savoir : le Crédit Agricole, la Banque Populaire et Caisse d’Épargne (BPCE) et BNP Paribas. Et ce, au mépris de leurs engagements écologiques. Lire la suite.

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