Analyse

En Afrique, l’indispensable chasse aux milliards volatilisés

Dimanche 1er décembre 2024 — Dernier ajout lundi 2 décembre 2024

Pour combler la baisse des aides publiques au développement, les Etats africains et leurs partenaires gagneraient à s’attaquer efficacement à l’hémorragie des flux financiers illicites. Ils se chiffrent en dizaines de milliards de dollars rien que dans le secteur minier.

Par Pierre Favennec Publié le 28 nov. 2024 à 07:20 Mis à jour le 28 nov. 2024 à 12:57

L’Europe se serre la ceinture et c’est a priori une mauvaise nouvelle pour l’Afrique. Pour faire des économies, les pays du Vieux Continent sabrent en priorité dans les budgets de l’aide au développement : la Suède, les Pays-Bas et la Finlande ont d’ores et déjà annoncé un rabotage de l’aide financière apportée aux pays pauvres. En Allemagne, championne européenne de ces aides, les libéraux du FPD caressent l’idée de supprimer le ministère du Développement. Mais le record pourrait bien venir de France : le projet de loi de finance présenté au Parlement devrait diminuer de 34 % le budget de l’aide au développement. Lire la suite.

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