Portrait

Gabriel Zucman, le prêcheur de l’impôt minimal

Jeudi 20 février 2025

A 38 ans, l’économiste franco-américain s’est imposé comme une référence dans le débat sur les inégalités et la taxation des plus riches. Au moment où une proposition de loi visant à instaurer une « taxe Zucman » est examinée à l’Assemblée nationale et combattue par le gouvernement, son instigateur en explique les ressorts aux « Echos ».

Par Sébastien Dumoulin, Stéphane Loignon Publié le 20 févr. 2025 à 08:02

La semaine dernière, les députés de la commission des Finances votaient en faveur d’une proposition de loi instituant un impôt minimal de 2 % sur les plus gros patrimoines, aussi appelé « taxe Zucman ». L’économiste franco-américain n’était pas présent pour cette petite consécration. Au même moment, il s’envolait pour le Vatican - invité par le pape à discuter de justice fiscale aux côtés du prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz et de plusieurs chefs d’Etat.

Gabriel Zucman est un habitué de ce genre de cénacles. A 38 ans, ses travaux sur l’évasion fiscale et la montée des inégalités lui ont déjà valu reconnaissance universitaire (il a reçu en 2023 la médaille Clark - récompense la plus prestigieuse du domaine après le prix Nobel) et un certain écho politique. Lire la suite.

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