par Laurent Léger publié le 15 décembre 2023 à 12h54
Un riverain d’un quartier tranquille de Créteil (Val-de-Marne), étonné de la présence de deux hommes en noir dans une voiture stationnée, prévient la police, le 24 juillet 2020. C’est à partir de cette alerte anodine que la justice va stopper l’action d’une incroyable cellule criminelle, probablement du jamais-vu dans les annales de la Brigade criminelle chargée des investigations. Ce jour-là, les policiers contrôlent le duo et découvrent, à l’intérieur du véhicule volé, des couteaux et un sac contenant une arme prête à servir. Les deux hommes, de jeunes militaires employés comme gardes de sécurité à la DGSE, avaient été commandités afin d’assassiner une femme, une coach en entreprise de 54 ans, sur ordre du concurrent de la femme à abattre. Ouverte par le parquet de Paris, une information judiciaire a permis aux enquêteurs d’explorer les dessous sombres du renseignement, de la sécurité privée comme de la franc-maçonnerie vérolée.
Les faits s’égrènent comme une litanie : « association de malfaiteurs en vue de la commission de meurtres en bande organisée », « tentative de meurtre en bande organisée », « l’achat et la détention d’armes sans autorisation Lire la suite.