Un fraudeur fiscal quête pour la Légion d’honneur

Jeudi 12 décembre 2024

Devoir plus d’un demi-milliard d’euros au fisc français n’a pas empêché Guy Wildenstein d’organiser une très chic réception de la Légion d’honneur au consulat de France à New-York. Condamné en appel pour avoir caché une partie de la fortune familiale dans des trusts, le marchand d’art continue à plastronner comme si de rien n’était…

Publié le 11 décembre 2024 à 16:00 Par Jean-François Julliard

Devoir plus d’un demi-milliard d’euros au fisc français n’a pas empêché Guy Wildenstein d’organiser une très chic réception de la Légion d’honneur au consulat de France à New-York. Condamné en appel pour avoir caché une partie de la fortune familiale dans des trusts, le marchand d’art continue à plastronner comme si de rien n’était…

Le bénéficiaire et coorganisateur de «  la fraude fiscale la plus sophistiquée et la plus longue de la Ve République  » (selon les termes d’un procureur) donnant une réception officielle au consulat de France à New York le 12 novembre ? Le tableau ne manque pas de pittoresque.

Guy Wildenstein, le président de l’American Society of the French Legion of Honor (Société américaine de la Légion d’honneur française), accueille ce jour-là, flanqué de son homologue chargé de l’ordre du Mérite, ses compatriotes décorés du ruban rouge ou bleu.

L’invité principal est le général François Lecointre, grand chancelier de la Légion d’honneur. Lire la suite.

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