Le poids de la finance de l’ombre inquiète les autorités

Mardi 23 juillet 2024

Dans un rapport publié lundi, le Conseil de stabilité financière alerte sur la difficulté de superviser le secteur de la finance non bancaire, et prévient qu’il faudra plus de temps que prévu pour évaluer sa vulnérabilité aux chocs futurs.

Par Rachel Cotte Publié le 23 juil. 2024 à 06:45 Mis à jour le 23 juil. 2024 à 07:04 Réservé à nos abonnés

Les risques systémiques liés à la finance de l’ombre sont une nouvelle fois pointés du doigt. Dans un rapport publié lundi, le Conseil de stabilité financière (CSF) alerte sur la difficulté de superviser ce secteur et prévient qu’il faudra plus de temps que prévu pour évaluer sa vulnérabilité aux chocs futurs. Le « shadow banking », comme le nomment les anglo-saxons, comprend en réalité toutes les activités financières non bancaires : gestion d’actifs (en particulier hedge funds et fonds monétaires), capital investissement, assurance… Il regroupe donc des entités très diverses, régulées par de multiples autorités. Ce qui complique leur surveillance.

Dans une lettre publiée le même jour, le président du CSF Klaas Knot - qui est aussi gouverneur de la banque centrale néerlandaise - appelle les principaux ministres des finances du G20 et les gouverneurs des banques centrales à poursuivre leur action pour mieux encadrer la finance de l’ombre. Les autorités s’alarment depuis déjà plusieurs années de son poids croissant. Ses acteurs participent au financement de l’économie au même titre que les banques, tout en étant exempts des lourdes contraintes appliquées à la finance traditionnelle. Lire la suite.

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