Métaux précieux
Cédric Léger : « L’or douteux n’a pas sa place en suisse »
Le président de l’Association suisse des fabricants et commerçants de métaux précieux regrette que le comportement de certains affineurs jette le discrédit sur l’ensemble de la branche. Il adresse notamment un avertissement à la société tessinoise Valcambi
Alexandre Steiner Publié mardi 4 août 2020 à 18:49 Modifié mardi 4 août 2020 à 18:49
Une polémique qui ternit l’image des affineurs d’or suisse. La publication d’un rapport de l’ONG Swissaid mi-juillet rappelait que certaines raffineries helvétiques se fournissent encore en or difficilement traçable à Dubaï. L’émirat est régulièrement pointé du doigt pour être une plaque tournante de métaux précieux africains soupçonnés d’être souvent d’origine criminelle.
La branche emploie actuellement 1500 personnes en Suisse. Elle a importé l’an dernier 2100 tonnes d’or, réparties en 1200 tonnes de barres, 500 tonnes d’or minier et 400 tonnes d’or recyclé, selon l’Association suisse des fabricants et commerçants de métaux précieux (ASFCMP). Parmi ses 14 membres se trouvent cinq raffineries certifiées par les standards de la London Bullion Market Association (LBMA). Lire la suite.