Droits de l’homme : Berlin impose une cartographie des risques aux entreprises allemandes

Mercredi 4 janvier 2023

Droits de l’homme : Berlin impose une cartographie des risques aux entreprises allemandes  

L’Allemagne impose désormais un devoir de vigilance aux entreprises de plus de 3.000 employés sur les conditions de travail de leurs sous-traitants. Les fournisseurs y sont encore mal préparés.

Par Nathalie Steiwer Publié le 3 janv. 2023 à 14:58 Mis à jour le 3 janv. 2023 à 16:37

Depuis ce tout début d’année, les entreprises allemandes sont tenues à un « devoir de vigilance » pour assurer le respect des droits de l’homme sur leurs chaînes d’approvisionnement. Elles risquent une amende allant jusqu’à 2 % de leur chiffre mondial en cas de plainte si elles se fournissent auprès d’entreprises impliquées dans le travail d’enfants dans les mines de cobalt en Angola jusqu’aux conditions de sécurité dans les usines textiles au Bangladesh

Pour Mercedes et ses 40.000 sous-traitants ou le spécialiste du laser Trumpf et ses 15.000 fournisseurs, la tâche pour analyser les risques et prendre des mesures correctives est vaste. Depuis le 1er janvier, seules les entreprises de plus de 3.000 employés ayant leur siège en Allemagne sont concernées, mais dès 2024, le seuil passera à 1.000 employés. Lire la suite.

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