Le théorème de Neil Young
Extraits du site de « la domination du monde » le soutien à Denis Robert
Nous avons découvert avec notre enquête un point de passage névralgique pour ceux qui cherchent à dissimuler des transferts de fonds vers l’étranger. Pour la première fois, une enquête a permis de repérer les contours d’une finance parallèle.
La multinationale et les banques sont protégés par les législations des paradis fiscaux. Elles profitent de ces no man’s land judiciaires pour feindre l’étonnement et assurer que nous nous sommes trompés. Leur avocats veulent faire croire à un mirage journalistique. Mais il n’en n’est rien. Nous maintenons que sommes face à d’effrayantes révélations, tant par leurs hypothétiques conséquences financières, que politiques et judiciaires.
Quelle était la technique utilisée par les informaticiens de la multinationale pour effacer les traces des passages de valeurs à l’intérieur de leur système ? Selon notre principal témoins (dont les affirmations sont recoupées par une mission d’enquête parlementaire), des informaticiens créaient régulièrement de fausses pannes informatiques visant à effacer la trace du passage des fonds dans le système. Ces valeurs étaient néanmoins transférées. Il serait donc possible, grâce à ces simulations d’erreurs, de dissimuler des transactions, ainsi que les identités de certains clients. Clearstream n’a jamais pu prouvé que nous étions dans l’erreur. Elle, si prompte à dégainer les plaintes, n’a jamais poursuivi notre témoin sur cet aspect explosif de nos révélations. Jamais.
Quand on sait que la firme que nous mettons en cause gère plus de 30 000 comptes inscrits dans plus de cent pays, qu’elle est en situation de quasi monopole, qu’elle compte parmi ces clients et ex-administrateurs les plus grandes banques de la planète, qu’elle brasse en une année plus de 250 fois le budget de la France, on peut être dans le même état que quand on découvre Neil Young un soir de décembre à Marne la Vallée.
Sauf que ce n’est pas un mirage mais la réalité.
Nous avons fait le travail de vérification, interpelé la firme, envoyé des lettres recommandées, des mails à la multinationale et aux banquiers l’utilisant subi des dizaines de procès (nous avons gagné les principaux, perdu sur des détails). L’affaire dure depuis six ans. On nous répond par un silence de plus en plus pesant et des menaces de plus en plus précises. Pire, une bande d’escrocs manipulent nos documents et nous sommes poursuivis pour vol de documents bancaires, recel d’abus de confiance.
Quelle réponse pourtant à cette question simple : Est-il matériellement possible d’effacer la trace d’un transfert bancaire tout en l’effectuant ? Si une telle manipulation informatique est possible, si les dirigeants de la multinationale n’apportent pas d’éléments tangibles montrant que nous nous trompons, cela prouve que Neil Young existe réellement. Là est l’intérêt d’une application pondérée de mon théorème de Neil Young.
Bon disons de Young-Comfort. Et la planète financière peut trembler. Vous me suivez ?
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