Sanctions : la pression monte sur le private equity aux Etats-Unis
La pression politique s’intensifie à Washington pour mettre fin à l’exemption dont bénéficient les fonds de capital investissement, qui ne sont pas soumis aux obligations de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Par Anne Drif Publié le 4 mai 2022 à 16:15Mis à jour le 4 mai 2022 à 18:44
Effet boomerang. Contrairement aux banques, les fonds de private equity ne sont pas soumis aux lourdes obligations réglementaires de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme . Mais avec la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie, cet avantage risque de se retourner contre eux aux Etats-Unis.
Fin mars, les sénateurs démocrates Elizabeth Warren et Sheldon Whitehouse ont écrit à Janet Yellen, la secrétaire au Trésor, et Gary Gensler, le patron du gendarme boursier (SEC), pour qu’ils « mettent fin à cette faille qui exempte l’industrie à 11.000 milliards de dollars de l’investissement privé (private equity et hedge funds) de collecter les informations de base sur leurs clients quand ils reçoivent de vastes sommes d’argent ». Lire la suite.