Par Reuters Publié le 7 mai 2024 à 07:43
Un consensus d’analystes fourni par l’entreprise tablait sur un résultat net de 602 millions de dollars. L’an dernier, l’entreprise a affiché un bénéfice de 1 milliard de dollars au premier trimestre.
Après l’annonce du rachat de Credit Suisse l’année dernière, marquant la toute première fusion de deux banques d’importance systémique mondiale, UBS a affiché deux trimestres consécutifs de pertes en raison des coûts liés à l’absorption de son rival.
UBS a également déclaré avoir réalisé des économies brutes supplémentaires de 1 milliard de dollars au premier trimestre, ce qui porte le total des économies à 5 milliards de dollars. L’entreprise souhaite réaliser 1,5 milliard de dollars d’économies supplémentaires d’ici la fin de l’année.
La division de gestion de fortune du groupe a enregistré 27 milliards de dollars de nouveaux actifs nets au premier trimestre de l’année, contre 22 milliards de dollars au cours des trois mois précédents.
Toutefois, UBS a souligné que la baisse des volumes de prêts et de dépôts ainsi que des taux d’intérêt en Suisse pourrait avoir un impact sur la division de gestion de fortune de la banque.
« Au deuxième trimestre 2024, nous prévoyons une baisse à un chiffre, faible à moyenne, du revenu net d’intérêts de Global Wealth Management », a déclaré la banque dans un communiqué.
Le titre UBS a grimpé de près de 40% au cours de l’année écoulée, témoignant de l’optimisme des investisseurs quant aux perspectives de la banque, compte tenu des faibles coûts d’acquisition de Credit Suisse et de l’augmentation considérable de ses actifs.
L’année en cours devrait être une année charnière pour UBS, qui devra s’attaquer à certaines des étapes les plus délicates de l’intégration, telles que la combinaison de systèmes informatiques et d’entités juridiques distincts, ainsi que la migration des clients du Credit Suisse vers UBS.
(Reportage Noele Illien ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Kate Entringer)