À l’appel des comités Breton des Soulèvements de la terre Fest deiz - Kenavo Bollo
Bolloré c’est LE financier qui soigne son image. Il aime se dire breton. On l’a vu en habit traditionnel Glazig, arborant une grande croix dorée pour fêter le bicentenaire de son empire. Il se présente lui-même comme le sauveur d’une entreprise familiale, de centaines d’emplois et du dynamisme de tout un territoire. Merci, c’est trop, il ne fallait pas ! D’ailleurs, cette petite chanson a des accents de fake news. C’est oublier un peu vite la baisse de 30 % des salaires dès son arrivée. C’est oublier la terreur qui règne dans ses entreprises et dissuade quiconque de protester. C’est oublier les générations de bretonnes qui ont donné leur santé pour construire la fortune de sa famille. Marjane Mao, elle qui a été chiffonnière à la papèterie d’Odet pendant 40 ans, témoignait déjà il y a un siècle « Tous ces chiffons étaient remplis de poussière et on toussait pendant la nuit. Il fallait que je dorme assise, tellement j’avalais de poussière ».
Il faut retourner l’équation, il n’a rien sauvé du tout : sans les milliers de vies exploitées, il n’y a plus de saga familiale, plus d’empire. Pour le démontrer, on propose un grand Fest Deiz carnavalesque au doux parfum de jacquerie : on lui prend son île, ses propriétés et on le laisse sur la chaîne de l’usine ou dans les plantations de palmiers. On jette ce sort à Bolloré, mais aussi à Pascal Praud, Cyril Hannouna, Éric Zemmour, tous les financiers, tous les influenceurs d’extrême droite, tous les miliciens facho avec qui il traîne. On teste ? Le temps d’un jour, de 10 ans ou plus ?
[…] Ce démantèlement ne viendra ni du ciel, ni des politiciens, mais d’un grand mouvement populaire. C’est pourquoi nous irons très nombreuLire la suite.
ses danser dans le sud Finistère. Pour affirmer que la Bretagne est une terre d’accueil et de partage, que les seuls qui ne sont pas les bienvenus sont les Bolloré, Pinault et consorts. D’ailleurs, c’est bien connu « Tou.tes les breton nes détestent Bolloré ».