Biens mal acquis et esclavage moderne : les oubliés du domaine de Rifaat al-Assad

Dimanche 1er décembre 2024

Dans les années 1980, l’oncle du dictateur syrien, alors en rupture de ban, s’est installé dans un immense domaine du Val-d’Oise, avec des dizaines de salariés. Depuis, il a été condamné pour blanchiment d’argent et détournement de fonds publics. Les familles autrefois à son service ont été abandonnées à leur sort.

Alexandre Rito 1 décembre 2024 à 11h54

Ils ont été aux services de l’oncle du dictateur syrien, surnommé « le boucher de Hama ». Des petites mains exploitées avec la bénédiction des autorités françaises. En septembre 2022, Rifaat al-Assad a été définitivement condamné en France dans une affaire de biens mal acquis. Son patrimoine, estimé à 90 millions d’euros, a été saisi mais la justice ne s’est pas préoccupée de celles et ceux qui étaient ses employées en France.

Ils sont arrivés quelques minutes avant le début de l’audience devant la juge des contentieux au tribunal de proximité de Montmorency dans le Val-d’Oise. Ce matin du 25 novembre 2024, la justice se penche sur le sort d’une vingtaine de familles syriennes qui vivent toutes dans l’une des maisons du Haras de Saint-Jacques, à Bessancourt. Une propriété saisie en septembre 2022 après la condamnation définitive de Rifaat al-Assad pour blanchiment d’argent et détournement de fonds publics. Lire la suite.

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