Marine Turchi et Karl Laske 9 décembre 2024 à 20h28
Lundi 9 décembre dans l’après-midi, Marine Le Pen n’avait toujours pas réagi à la chute du régime de Bachar al-Assad. Et pour cause : l’ancienne présidente du Rassemblement national (RN) a toujours soutenu le dictateur syrien, officiellement parce qu’elle y voyait « la seule solution viable » pour empêcher l’État islamique de prendre le pouvoir en Syrie, expliquait-elle en 2017.
En 2013, dans une vidéo intitulée « Pourquoi il faut dire non à la guerre en Syrie », Marine Le Pen s’opposait à l’intervention française en Syrie. Deux ans plus tard, alors que Bachar al-Assad était accusé de crimes contre l’humanité et que quelque 250 000 morts étaient attribués au régime de Damas, elle estimait que le dictateur n’était pas un « barbare » et jugeait erronés les chiffres des « officines américaines ». Elle n’a cessé ensuite d’appeler à « une coalition avec Bachar al-Assad », affirmant qu’elle préférait « l’État syrien à l’État islamique ». Lire la suite.