Le sort des 99 millions d’avoirs syriens en Suisse en question

Mercredi 11 décembre 2024

La situation s’est déjà présentée dans le passé : la chute d’un dictateur entraîne des interrogations sur de possibles comptes en Suisse. Deux questions en lien avec la thématique ont été posées au Conseil national ce mercredi

Boris Busslinger correspondant en Suisse alémanique Publié le 11 décembre 2024 à 19:01. / Modifié le 11 décembre 2024 à 20:49.

Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) le révélait ce mercredi : « Actuellement, la Suisse a bloqué 99 millions de francs [des proches du régime d’Assad] sur la base des sanctions de l’Union européenne. » Mises en place par Bruxelles en 2011 « en raison de la répression violente que l’armée et les forces de sécurité syriennes exercent contre la population civile », ces mesures ont été amendées à plusieurs reprises ces treize dernières années.

Pour des raisons humanitaires, comme lorsque le Conseil fédéral a assoupli les sanctions contre la Syrie début 2023 afin de faciliter les opérations de secours consécutives au tremblement de terre du 6 février. Mais aussi pour adjoindre de nouveaux individus ou entreprises sous sanction (la liste de 72 pages comprend 318 personnes et 87 entités). La dernière fois lundi, avec l’ajout de trois membres haut placés du régime déchu. Et maintenant ? Lire la suite.

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