International

Les liens financiers et politiques d’un proche de Marine Le Pen avec le régime Al-Assad

Lundi 9 décembre 2024

Sous couvert d’antisionisme militant et d’opérations publicitaires, Frédéric Chatillon, ancien chef du GUD et vieil ami de Marine Le Pen, s’est converti en lobbyiste du régime syrien.

Marine Turchi et Karl Laske 9 décembre 2024 à 20h28

Lundi 9 décembre dans l’après-midi, Marine Le Pen n’avait toujours pas réagi à la chute du régime de Bachar al-Assad. Et pour cause  : l’ancienne présidente du Rassemblement national (RN) a toujours soutenu le dictateur syrien, officiellement parce qu’elle y voyait « la seule solution viable » pour empêcher l’État islamique de prendre le pouvoir en Syrie, expliquait-elle en 2017.

En 2013, dans une vidéo intitulée « Pourquoi il faut dire non à la guerre en Syrie », Marine Le Pen s’opposait à l’intervention française en Syrie. Deux ans plus tard, alors que Bachar al-Assad était accusé de crimes contre l’humanité et que quelque 250 000 morts étaient attribués au régime de Damas, elle estimait que le dictateur n’était pas un « barbare » et jugeait erronés les chiffres des « officines américaines ». Elle n’a cessé ensuite d’appeler à « une coalition avec Bachar al-Assad », affirmant qu’elle préférait « l’État syrien à l’État islamique ». Lire la suite.

Revenir en haut