Après les sanctions, moins de gaz russe à Zeebruges et dans les ports européens

Mardi 27 août 2024

En mars 2025, l’Union européenne ne pourra plus réexporter de gaz naturel liquéfié russe depuis ses ports. La sanction, décidée en juin, touchera notamment le terminal de Zeebruges, en Belgique, principal « hub » du GNL russe sur le Vieux Continent.

Par Cédric Vallet (Bruxelles, correspondance) Publié aujourd’hui à 12h56

A Bruxelles, en plein cœur de l’été, Pascal De Buck, le patron de Fluxys, l’entreprise belge de transport et de stockage de gaz, a pris acte, sans grand enthousiasme, du nouveau paquet de sanctions décidé en juin par l’Union européenne contre la Russie. « Nous allons évidemment les mettre en œuvre, mais ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît », confiait-il, samedi 10 août, au journal belge L’Echo.

Car, pour la première fois depuis que Moscou a déclenché la guerre contre l’Ukraine, en février 2022, l’Union européenne (UE) a décidé de s’attaquer partiellement au commerce du gaz russe, par le biais de sanctions. En effet, à partir du mois de mars 2025, il sera interdit de « transborder » du gaz naturel liquéfié (GNL) russe sur des bateaux accostés dans les ports européens.

[…] « Sponsor de guerre » : le terme est aussi celui employé par le gouvernement ukrainien, qui, dès 2023, a inscrit Fluxys sur sa « liste noire ». Confrontée à ces accusations, la société estimait alors être pieds et poings liés par un contrat de long terme d’une valeur de 1 milliard d’euros, signé pour vingt ans avec l’entreprise Yamal LNG, détenue à 50,1 % par l’énergéticien russe Novatek et à 20 % par le français TotalEnergies. Lire la suite.

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