Blanchiment : comment le réseau était organisé
A.C. | Publié le 13.10.2012, 13h19 | Mise à jour : 17h52
C’est une machinerie complexe, destinée à brouiller les pistes. Selon les premiers éléments de l’enquête, le réseau de blanchiment, dans lequel est mise en examen une maire adjointe écologiste du XIIIe arrondissement de Paris, se déploierait sur plusieurs pays (Maroc, France, Suisse, Grande-Bretagne) et concernerait des dizaines de personnes, dont des banquiers, des commerçants et des avocats. Explications sur cette affaire incroyable, qui aurait permis de blanchir 40 millions d’euros sur les cinq derniers mois.
[…] Un système de compensation. Une fois l’argent du trafic livré au « client » à Paris, une structure bancaire prélève sur son compte offshore (en Suisse ou ailleurs) une somme équivalente, décrypte le journal suisse Le Temps. Les clients français -qui peuvent ignorer que ces sommes proviennent du trafic de drogue- peuvent ainsi récupérer leur argent, sans laisser de trace, ni prendre le risque de transporter des « valises ».
Direction la Grande-Bretagne. Selon Marianne, cet argent blanchi serait ensuite envoyé à partir des comptes suisses jusqu’en Grande-Bretagne. Dreuz.info explique que l’argent blanchi pouvait également être transféré sur des comptes au Panama. Les organisateurs auraient ainsi pu réinvestir une partie du trésor dans le trafic, ainsi que dans l’immobilier au Maroc. Lire la suite sur le site du journal Le Parisien.