En Centrafrique, Wagner continue de prospérer

Lundi 17 juin 2024

Fort d’un effectif compris entre 1 500 et 2 000 hommes, le groupe russe a permis à l’armée centrafricaine de reconquérir de nombreuses zones aux mains des rebelles, mais au prix de nombreuses exactions.

Par Christophe Châtelot (Bangui (République centrafricaine), envoyé spécial) Publié aujourd’hui à 17h30, modifié à 18h36

Zémio, Mboki, Obo, Bambouti… Bourgade après bourgade, durant le mois de mai, les Forces armées centrafricaines (FACA) ont repris pied dans les localités situées sur le ruban routier de latérite bordant, dans l’extrême sud-est de la Centrafrique, la République démocratique du Congo (RDC) jusqu’aux confins du Soudan du Sud. Cela faisait plusieurs années que cette région du Haut-Mbomou était entre les mains de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), l’un des multiples mouvements armés résiduels de la Séléka, la grande rébellion du début des années 2010. Lire la suite.

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