Présentez, armes ! (suite)

Dimanche 1er novembre 1998 — Dernier ajout vendredi 22 juillet 2011

Présentez, armes ! (suite)

En un an, le régime angolais a su étendre sa « protection » aux deux Congo. Sans conquérir la paix civile, car son comportement intérieur, extrêmement brutal et corrompu, ne laisse guère d’espace politique à la réconciliation nationale.

Un quart des recettes du pétrole, en croissance exponentielle, va directement sur les comptes présidentiels. Une partie du reste a servi à acheter, massivement, des armes en ex-URSS.

Nous avons mentionné plusieurs fois l’intermédiaire français de ces transactions, Pierre Falcone, un proche de Jean-Charles Marchiani. Plutôt que de lui interdire d’exercer sa profession, le gouvernement français semble avoir décidé de l’attaquer au tiroir-caisse.

Selon La Lettre du continent (08/10/1998) « les douanes françaises réclament la petite amende de 1,5 milliard FF » à « un marchand d’armes qui a monté de très grosses opérations en Angola […] pour avoir omis quelques déclarations alors que les transactions en question étaient domiciliées à Paris, même si les équipements provenaient de pays de l’Est ».

Extrait de Billets d’Afrique et d’Ailleurs N°64 - novembre 1998 -

Billets d’Afrique et d’Ailleurs est la revue mensuelle éditée par Survie.

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