par Anne-Sophie Lechevallier publié aujourd’hui à 11h55
A la Route de la servitude, Joseph Stiglitz oppose celles de la liberté. Plus de quatre-vingts ans après la publication du célèbre ouvrage de Friedrich Hayek, quarante-cinq ans après celle de la Liberté du choix de Milton Friedman (avec Rose Friedman), l’économiste américain de 81 ans, prix Nobel comme les deux autres, dresse dans les Routes de la liberté (éditions les Liens qui libèrent) le bilan du néolibéralisme : un échec, qui a consacré « la liberté pour les loups de tuer les moutons », puisque la liberté s’exerce aux dépens de celle des autres. Il clame la nécessaire réappropriation de cette notion, espérant une société qui « offre aux citoyens la liberté de s’épanouir, de réaliser leur potentiel et de vivre en harmonie entre eux et la nature ». Le tout dans un « capitalisme progressiste » permettant de « créer une démocratie vivante où les gens coopèrent pour le bien commun ». Lire la suite.