A Monaco, l’heure des comptes a sonné

Jeudi 25 janvier 2024

Enquête« Monaco, les cahiers secrets » (4/4). En congédiant Claude Palmero, son ex-éminence grise, en juin 2023, Albert II a pris le risque d’exposer au grand jour la gestion du patrimoine familial. Le conflit entre les deux hommes, par avocats interposés, pourrait avoir de fâcheuses conséquences politiques et fiscales pour la principauté.

Par Gérard Davet (Monaco, envoyé spécial) et Fabrice Lhomme (Monaco, envoyé spécial) Publié aujourd’hui à 14h42

A Genève, la rue du Rhône, c’est un peu la place Vendôme et les Champs-Elysées réunis. Ici, à deux pas du lac Léman, tout n’est que luxe, calme et discrétion. Au numéro 4 de la rue, le siège du Groupe Reyl, une banque connue en partie pour avoir géré les fonds occultes de l’ancien ministre Jérôme Cahuzac. L’établissement a aussi été condamné, en avril 2023, à 5,75 millions d’euros d’amende, par la justice française, après avoir admis sa participation à un système de blanchiment de fraude fiscale. Quelques semaines après cette sanction judiciaire, le mercredi 28 juin précisément, les dirigeants de la banque Reyl accueillent pourtant, dans la plus grande confidentialité, un client prestigieux : Albert II, prince de Monaco. Lire la suite.

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