Par Thibaut Madelin Publié le 19 déc. 2023 à 16:07 Mis à jour le 19 déc. 2023 à 17:07
Neuf mois après le sauvetage de Credit Suisse, la Suisse cherche les coupables mais aussi les leçons à tirer du plus gros crash financier de son histoire. Pour le superviseur, la Finma , la faute n’est pas à trouver chez lui, mais plutôt chez les anciens dirigeants et actionnaires de la banque, rachetée entre-temps par sa grande rivale UBS. Et va même plus loin, réclamant de nouveaux pouvoirs.
« La Finma a utilisé tous les instruments à sa disposition et identifié précocement le risque d’une déstabilisation éventuelle de Credit Suisse », s’est défendu mardi lors d’une conférence de presse Thomas Hirschi, responsable de l’état-major de crise et de la division Banques du superviseur financier, à l’occasion de la présentation d’un rapport sur les enseignements de la crise. Lire la suite.