Decathlon, la fabrique des forçats du textile au Bangladesh

Mardi 4 février 2025

La marque française a choisi le Bangladesh, pays pauvre d’Asie du Sud, pour fabriquer ses chaussures et vêtements de sport. Sur place, Decathlon sélectionne les sous-traitants qui paient les salaires les plus faibles, révèlent des documents confidentiels obtenus par Disclose. Quitte à travailler avec des usines clandestines et dangereuses pour leurs employées.

04 févr. 2025

Une forme élancée, un poids plume et un prix tout aussi léger. La chaussure Kalenji Run 100 concentre tout le savoir-faire de Decathlon. Vendue 13 euros la paire, elle incarne le slogan de la marque française depuis 1976 : « rendre le sport accessible à tous ». Une performance d’autant plus impressionnante que Decathlon a déboursé moitié moins pour la fabriquer, à l’autre bout de la planète, au Bangladesh. Mais de l’exploit commercial à l’exploitation pure et simple des ouvriers, il n’y a qu’un pas que la multinationale du sport n’hésite pas à franchir. Au risque d’engendrer une concurrence féroce et dangereuse entre ses fournisseurs, favorisant l’embauche d’adolescentes et l’activité d’usines clandestines dans le pays. Lire la suite.

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