« Disclose » : la DGSI a entendu à cinq reprises des journalistes du média d’investigation depuis 2018

Vendredi 22 septembre 2023

Avant Ariane Lavrilleux, placée en garde à vue mardi, d’autres journalistes de « Disclose » avaient été entendus, après des convocations, par le renseignement intérieur français.

Par Dorian Jullien Publié aujourd’hui à 20h15, modifié à 20h53

La perquisition puis la garde à vue d’Arianne Lavrilleux, journaliste travaillant pour le média d’investigation Disclose, après la révélation d’un détournement par l’Egypte d’une opération antiterroriste conjointe avec la France, ont entraîné des manifestations dans plusieurs villes pour défendre la liberté de la presse. Il ne s’agit pas de la première convocation par les services de renseignement français de journalistes de Disclose. Dès sa création en 2018, le média indépendant d’investigation – qui vit de dons, n’a pas de publicités et dont les articles sont en libre accès – a publié des enquêtes sur divers secteurs : agroalimentaire, climat, industrie, abus sexuels… Une thématique a valu à ses journalistes des procédures judiciaires : les « questions de défense et d’armement » de l’armée française, selon Mathias Destal, cofondateur et rédacteur en chef de Disclose. Lire la suite.

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