31.01.2025 / 8 minutes de lecture Eric Laffitte
Dans les années 1970, associés à un autre employé de Bernard Cornfeld – Dominique Denat (tiens donc !) – Gianluigi Aponte et Rafaëlla Diamant rachètent deux vieux rafiots rebaptisés « Patricia » et « Rafaëlla », les prénoms de leurs épouses respectives. Ceci pour quelques centaines de milliers de dollars « empruntés à des clients ». Ainsi naît la « Mediterranean Shipping Company ». Où cela ? Les rares « experts » du sujet en débattent encore. Monrovia ? Capitale de l’État fantôme et mafieux du Liberia ? Bruxelles ? Anvers ? Enfin Genève pour les plus paresseux. Selon la page officielle de MSC, c’est pourtant bien Bruxelles. « The story of the MSC Group began in Brussels in 1970 », y lit-on noir sur blanc.
Monrovia, Broadway 31, Liberia
On trouve pourtant bien trace d’une « Aponte shipping Company » à Monrovia… « La première société avec laquelle il a commencé à opérer s’appelait Aponte Shipping Company, basée à Monrovia, Broadway 31, Liberia », assure le quotidien italien Repubblica (2 novembre 2006) qui nous en fournit même l’adresse.
Mais pourquoi s’établir au diable, au Liberia ? Les amateurs de fiscalité tropicale se reporteront à l’enquête édifiante du journaliste George Turner publié en 2016 sous le titre « Liberia’s mysterious company registry system » ( Le mystérieux système de registre des sociétés du Liberia) Lire la suite.