Privatisation de l’aéroport de Toulouse : l’actionnaire chinois « vide les caisses »
CONFIDENTIEL. CASIL Europe a versé 27 millions d’euros de dividendes, dont (16,5 millions d’euros pris sur les réserves).
Par Vincent Jauvert Publié le 15 novembre 2018 à 13h01
La Cour des Comptes vient de publier un rapport sur la privatisation des aéroports, dans laquelle elle étrille celle de l’aéroport Toulouse-Blagnac, voulue et organisée, en 2014 et 2015, par le ministre de l’Economie de l’époque, Emmanuel Macron.
Les critiques de la Cour se concentrent sur le choix du nouvel actionnaire, Casil Europe, qui n’est pas majoritaire mais dont le pacte avec l’Etat lui permet de contrôler la société. Il s’agit d’un consortium chinois emmené par Shandong Hi Speed Group, dont « le profil suscite des inquiétudes ». Malgré leur plume de hauts fonctionnaires, les rapporteurs dressent un portrait dévastateur de ce consortium dont la sélection par les autorités françaises apparaît aberrante. Lire la suite.