Royaume-Uni : panique à « Londongrad »

Outre-Manche, on entend remettre au pas les oligarques russes. L’industriel Mikhail Fridman, 58 ans, en a fait les frais dès la semaine dernière.

De notre correspondant à Londres, Marc Roche Publié le 06/12/2022 à 07h00 - Modifié le 06/12/2022 à 09h22

Le « Londongrad », comme est appelé le cercle des oligarques russes richissimes installés à Londres, est dans ses petits souliers après l’interpellation, la semaine dernière, de l’une de ses figures emblématiques, Mikhail Fridman. Soupçonné de blanchiment d’argent, de tentative de fraude et de parjure, le fondateur du groupe russe Alpha, âgé de 58 ans, ainsi que deux de ses collaborateurs ont été relâchés sous caution.

L’interpellation a été réalisée par la cellule de combat contre les kleptocrates récemment mise en place par le Royaume-Uni pour combattre les activités criminelles des oligarques et de leurs soutiens britanniques, banquiers, comptables et avocats de la City. Lire la suite.