Fabrice Arfi et Karl Laske 5 janvier 2025 à 15h57
Et de trois. Pour la troisième fois de sa vie, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, déjà définitivement condamné pour corruption dans l’affaire Bismuth et condamné en première instance puis en appel pour financement illicite de campagne électorale dans l’affaire Bygmalion, va entrer dans une salle d’audience du tribunal judiciaire de Paris pour y être jugé dans un dossier d’atteinte à la probité.
Mais le procès des financements libyens, qui doit s’ouvrir le lundi 6 janvier, à 13 h 30, sera sans nul doute un combat judiciaire d’une intensité inédite pour lui, tant l’accusation qui le vise est unique dans l’histoire politique et pénale française. L’ex-chef de l’État est soupçonné d’avoir pris part, deux ans avant l’élection présidentielle de 2007, à un pacte de corruption avec l’une des pires dictatures de la planète, la Libye du colonel Mouammar Kadhafi, à laquelle la France finira par faire la guerre en 2011 au moment du Printemps arabe. Lire la suite.
Nota Bene : « Personne n’y comprend rien » : les premiers ciné-débats !.