Décryptage

Ziad Takieddine, Alexandre Djouhri… Les « intermédiaires », des agents de corruption plus si discrets

Jeudi 27 mars 2025

Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri, affairistes au cœur du procès du présumé financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, ont joué les entremetteurs pour des politiques et grandes entreprises. Lumière sur un milieu longtemps resté dans l’ombre.

Politique 8min Publié le 27 mars 2025 Elisabeth Fleury Florent LE DU

Ce sont souvent des affairistes, culottés et polyglottes. On les croise en Mongolie, en Libye, au Ghana, en Guinée, partout où se trouvent les sous-sols les plus riches, où se négocient les contrats les plus juteux. Ils sont toujours proches des pouvoirs en place – régimes autoritaires et claniques, le plus souvent. L’argent est leur unique boussole, dollars ou euros, sommes pharaoniques versées à l’occasion de gros contrats, ventes d’armes, de technologies de pointe, de minerais rares. Ils sont discrets, psychologues, parfois maîtres chanteurs. Qu’on les appelle « apporteurs d’affaires », « business partners », « chargés de commerce » ou « agents d’influence », ils se situent dans les interstices malsains de la corruption à grande échelle. Ce sont les intermédiaires. Lire la suite.

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