Affaires africaines : ce que contient le réquisitoire du PNF contre Vincent Bolloré

Samedi 8 juin 2024

Selon le Parquet national financier, qui demande un procès contre lui, Vincent Bolloré a personnellement « validé le montant des dépenses » et « sciemment donné des instructions » pour le financement présumé illégal de deux chefs d’État au Togo et en Guinée. Ses avocats contestent.

Fabrice Arfi 7 juin 2024 à 16h56

Vincent Bolloré se rapproche du banc des prévenus. Le Parquet national financier (PNF) a réclamé la tenue d’un procès pénal contre l’industriel français et magnat des médias dans une affaire de corruption électorale dans deux pays africains, le Togo et la Guinée, a annoncé, vendredi 7 juin, l’Agence France-Presse (AFP).

Selon les termes du réquisitoire définitif du PNF, dont Mediapart a pu prendre connaissance, l’homme d’affaires breton de 72 ans se voit reprocher d’avoir personnellement « participé aux échanges et aux négociations sur les modalités et le montant de prise en charge financière » de dépenses électorales présumées illégales pendant les campagnes présidentielles de deux chefs d’État africains, Faure Gnassingbé au Togo et Alpha Condé en Guinée. Lire la suite.

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