[…] L’intérêt de Bolloré pour le secteur des médias et de la communication ne date pas d’hier. Voilà plus de vingt ans qu’il a commencé à y investir. Mais la dérive observée dans les médias qu’il possède – tant pour défendre les intérêts de son groupe, en Afrique notamment, que pour promouvoir des idées ultra-conservatrices - et le soutien affiché de certains d’entre eux aux candidatures et aux idées d’Eric Zemmour, plusieurs fois condamné pour provocation à la haine raciale ou à la haine religieuse, et de Marine Le Pen, a suscité une levée de boucliers en France de la part des défenseurs de la liberté de la presse. Lire la suite.
Bolloré, faiseur de roi ? En quelques années, le célèbre entrepreneur-héritier s’est constitué un véritable empire médiatique en France. Il contrôle plusieurs chaînes de télévision (dont le groupe Canal+ et la chaîne d’information en continue CNews, transformée sous sa houlette en chaîne d’opinion), des radios et une multitude de titres de la presse écrite.
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