Les rémunérations très embarrassantes de Nicolas Hulot
Par 6Medias, LePoint.fr
« Le Canard enchaîné » s’est penché dans son édition de ce mercredi sur les différentes sociétés du nouveau ministre de la Transition écologique.
Alors que les révélations se multiplient sur les ministres du gouvernement, le dernier en date pointé du doigt est Nicolas Hulot, le nouveau ministre de la Transition écologique. En effet, selon les informations du journal Le Canard enchaîné, la fondation Nicolas Hulot, rebaptisée Fondation pour la nature et l’homme depuis qu’il a passé la main à Audrey Pulvar, aurait profité de larges rémunérations depuis plusieurs années. Le journal revient en effet sur les mécènes de la fondation. Ainsi, EDF aurait versé 460 000 euros par an à la fondation jusqu’en 2012, puis 100 000. Des finances qui posent problème étant donné que le nouveau ministre de la Transition écologique va prochainement devoir prendre position sur l’EPR de Flamanville, détenu par EDF.
Par ailleurs, Veolia a quant à lui versé 200 000 euros par an entre 2012 et 2017 et Vinci, désigné pour construire l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a financé la fondation à hauteur de 30 000 euros en 2014 et en 2015. Le Canard enchaîné a également tenu a rappeler que l’ancien présentateur de l’émission Ushuaïa avait créé en 1990 une société, Éole Conseil, principalement alimentée par les royalties touchées sur les ventes de shampoings et de gels douche de la marque Ushuaïa, et les comptes annuels sont juteux selon l’hebdomadaire. « À partir des années 2000, Éole Conseil a dégagé entre 480 000 et 715 000 euros de chiffre d’affaires par an. Une machine à cash pour l’écolo. »
60 Millions de consommateurs a épinglé la marque
De plus, le quotidien a tenu à rappeler que 60 Millions de consommateurs a épinglé le mois dernier trois produits de la marque Ushuaïa en raison de la présence de colorants allergènes ou d’une substance « soupçonnée d’être un perturbateur endocrinien ». Nicolas Hulot a quant à lui indiqué au Canard enchaîné : « Tout sera déclaré à la Haute Autorité, c’est elle qui appréciera s’il y a conflit d’intérêts. »