Économie Groupe Bolloré

Vivendi : la scission pourrait coûter cher à Bolloré

Mardi 22 avril 2025

Dans un arrêt qui fera date, la cour d’appel de Paris a désavoué l’Autorité des marchés financiers, qui avait estimé, en novembre 2024, que le groupe Bolloré pouvait couper Vivendi en quatre sans lancer d’offre publique de retrait préalable.

Par Isabelle Chaperon Publié hier à 19h54, modifié hier à 20h34

Temps de Lecture 4 min.

La septième chambre de la cour d’appel de Paris a rendu, mardi 22 avril, un arrêt qui fera date en matière de droit boursier. Alors que la juridiction d’appel donne rarement tort à l’Autorité des marchés financiers (AMF), elle a désavoué le gendarme des marchés de façon cinglante sur un dossier sensible, celui de la scission de Vivendi. Cette décision pourrait coûter cher à Vincent Bolloré, même s’il est bien trop tôt pour chiffrer la facture.

Pour comprendre, il faut se remémorer les débats de l’automne 2024. A l’époque, le groupe Vivendi, détenu à près de 29,9 % par le groupe Bolloré, met la dernière main à une opération financière majeure, consistant à se couper en quatre morceaux distincts : Canal+, Havas, Louis Hachette et Vivendi résiduel. De quoi « révéler le vrai potentiel » des actifs noyés dans un conglomérat peu goûté par la Bourse, promettaient, le 29 octobre, dans une interview aux Echos, le président du conseil de surveillance, Yannick Bolloré, et le président du directoire, Arnaud de Puyfontaine. Lire la suite.

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