EXCLU BLAST : Rachida Dati, la plume au service (secret) du Qatar

Lundi 3 juin 2024

Alors qu’elle était députée européenne, la désormais ministre de la Culture s’est démenée pour une cause majeure : la promotion du Qatar et de son homme lige en Europe. Aujourd’hui ministre du Travail, président de la conférence annuelle de l’OIT en 2023, le Dr Al Marri est le principal suspect dans le scandale de corruption des élus au Parlement européen. Révélations.

Enquête du 03/06/2024

[…] Un morceau de vie professionnelle passé sous les radars que Blast est en mesure de révéler grâce à des documents exclusifs : des notes, des lettres ou des brouillons (de lettres) qu’elle a rédigés ou fait rédiger à l’époque où elle siégeait au Parlement européen dans les rangs du Parti populaire européen (le PPE). Petits (et grands) boulots d’une eurodéputée

La vie à Bruxelles ou à Strasbourg ne suffisant pas à occuper tout son agenda, du temps de son exil loin de Paris, l’ancienne garde des Sceaux s’est ainsi muée en écrivain public et conseillère en relations publiques pour le compte du… Qatar ! Plus exactement au service d’un dignitaire très haut placé dans la hiérarchie de l’émirat gazier : le Dr Ali bin Samikh Al Marri.

Ce nom ne dira probablement rien au plus grand nombre. Al Marri est pourtant l’homme clé du scandale du Qatargate, cette tentative de corruption dévoilée fin 2022 au prix d’une spectaculaire descente de police et de ces images de valises de billets retrouvés chez des eurodéputés et une vice-présidente du Parlement.

Le premier document qui établit la proximité de l’actuelle ministre de la Culture avec le collaborateur de l’émir, en charge alors de l’épineuse question des droits de l’homme, n’a pas été écrit par l’ex-parlementaire européenne. Il s’agit d’une lettre signée par un pénaliste genevois. Lire la suite.

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