Sanctions : Le Luxembourg, plaque tournante du private equity, montre patte blanche
A la fois « capitale » des fonds de private equity européens et point d’entrée des fortunes russes sur le continent, le Luxembourg donne des gages sur le respect des sanctions.
Par Anne Drif Publié le 4 mai 2022 à 16:26Mis à jour le 4 mai 2022 à 16:48
Depuis l’entrée en vigueur des sanctions contre la Russie, le Luxembourg veut effacer son image de boîte noire . A la fois poumon des fonds européens et porte d’entrée du private equity international sur le Continent, le pays veut prouver qu’il applique au millimètre les mesures de l’Union européenne (UE) visant les ayants droit russes.
« Notre pays joue pleinement son rôle dans la réponse commune de l’UE à l’invasion russe de l’Ukraine », a vanté la ministre des Finances, Yuriko Backes. Et le Luxembourg de mettre en avant l’efficacité de son registre sur les bénéficiaires effectifs (autrement dit les personnes physiques qui sont derrière les structures investissant dans les fonds), qui a permis d’identifier 86 sociétés en rapport avec 11 personnes physiques. Lire la suite.