Marc Guéniat Publié le 07 octobre 2024 à 18:36. / Modifié le 07 octobre 2024 à 20:21
Imaginez-vous l’équivalent en papier de 330 000 arbres, ou un volume représentant deux tiers des archives du Congrès des Etats-Unis : vous voilà face à 6,6 téraoctets de données volées. C’est cette foudre qui a frappé mi-septembre la branche londonienne du géant bancaire chinois, l’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC London), qui est la plus grande banque au niveau mondial avec plus de 5700 milliards de dollars d’actifs. Présent sur tous les segments, de la banque privée au financement transactionnel, cet établissement majoritairement en mains de l’Etat chinois essuie ce camouflet majeur moins d’un an après la cyberattaque enregistrée par sa filiale américaine. Lire la suite.