Criminels et puissants tremblent devant…Une mine d’or pour l’État
Publié le 15/12/2014 à 06h00 par THIERRY LéVêQUE
Créée en 2011, l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués s’occupe des biens pris aux criminels et aux fraudeurs. Voitures, bateaux, terrains, immeubles, forêts… L’établissement public se doit de faire fructifier les biens saisis pour l’État.
THIERRY LéVêQUE La semaine dernière, l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis et confisqués (Agrasc) a encaissé 115 000 euros dans des enchères à l’hôtel Drouot proposant des montres de luxe pris à des criminels.
Ordinairement, elle vend, partout en France, les grosses cylindrées aussi bien que les voitures bas de gamme prises aux petits trafiquants de banlieue, s’occupant au préalable des révisions ou de refaire un double des clés. Il lui est arrivé aussi de céder des machines à coudre ou des matelas neufs saisis pour diverses malversations.
Le 8 juillet 2013, elle a récolté 2,8 millions d’euros dans la vente de neuf Bugatti, Ferrari, Maserati, Mercedes, Porsche, Rolls-Royce et Bentley saisies dans le garage de Teodorin Obiang, fils du président équato-guinéen, qui se voit reprocher d’avoir pris l’argent de ses (modestes) contribuables pour son argent de poche. L’Agence possède aussi des œuvres d’art, un bateau qui fut utilisé pour le trafic de drogue, des terrains, et bientôt elle héritera d’une forêt. Une tâche négligée.
Actuellement, l’Agrasc prépare la vente de 95 immeubles ou appartements. Son compte en banque est créditeur de 625 millions d’euros, pris dans les poches des criminels, en liquide ou sur leurs comptes bancaires. Avec ses 26 employés et ses petits locaux… Lire la suite sur le site de Sud Ouest.